Présentation de Allègre les Fumades
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Allègre les Fumades Photos

Le thermalisme gardois

Seule station thermale du Gard, la commune doit son nom au château d'Allègre qui domine la vallée de la Cèze. Ce château datant du XIIème siècle était une place fortifiée dont les ruines actuelles laissent encore apparaître des structures importantes telles que la double enceinte, des maisons seigneuriales, une chapelle, des tours, le tout sur un espace d'environ 15000 m².
Les lieux sont occupés depuis l'époque néolithique. Il semblerait que les gaulois aient été les premiers utilisateurs de la source de Font-Pudente, suivis par les romains qui y établirent des bains comme l'ont fait apparaître les fouilles menées à la fin du XIXème siècle.
Au moyen-âge, la croyance populaire en fit un lieu de pélerinage, les eaux de la source étaient censées faire passer la maladie, du corps, dans les vêtements des malades.
C'est au XIXème siècle que débute l'exploitation thermale moderne des eaux des Fumades avec l'exploitation de la source Justet et du mas Christol en 1845, suivie par celle de la source Etienne par le docteur Louis Eugène Perrier en 1875. Ce dernier la revendit pour acheter la source des Bouillens à Vergèze aujourd'hui connue sous le nom de source Perrier. L'eau des sources était alors vendue en bouteilles en pharmacie et dépots d'eaux minérales.
Au début du XXème siècle est fondée la « Developpement Company Limited » compagnie anglaise chargée du développement du traitement thermal. De nombreux capitaux allemands ont permis une progression rapide de la station où des trains entiers de curistes arrivaient en gare de Saint Julien de Cassagnas, rapidement rebaptisée Saint Julien les Fumades.
casino, théâtre, kiosque à musique animaient la vie des curistes, de nombreux hôtels pouvaient les recevoir. C'est la grande guerre qui en 1914 va signer le déclin de la station, confirmé par la guerre de 39-45.
Aujourd'hui, c'est une renaissance de la station avec un développement dans le cadre de "Thermaë Solaeris" vers une "cité du bien être", ensemble unifié des activités thermales, dans un parc de 15 hectares, environnée par toute une infrastructure hôtelière, commerciale et de loisirs. Ce sont ainsi plus de 40 hectares qui seront ainsi aménagés.
Trois agréments thérapeutiques ont été reconnus : les soins dermatologiques, les traitements ORL et les affections des muqueuses bucales (AMB). Un quatrième est prévu avec les traitements rhumatismaux.


Réalisation : Photos et textes : Michel Bonnefoy ou voir signature photo.
Tourisme et vacances en France
sous le signe de la découverte
08 Mai 2024 21:07:49
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